La sortie de la bauge est laborieuse.
Le réveil est long et une toilette au cours de laquelle il vient se frotter contre des troncs d'arbres précède le départ pour la recherche de la nourriture.
En forêt, il emprunte souvent le même itinéraire, dessinant au fil du temps de véritables pistes
qu'on appelle "coulées" . Le sanglier se met sur pied à la fin du jour.En automne et en hiver, il attend généralement que le soleil soit couché, alors qu'au printemps et en été, il s'éveille un peu plus tôt.
Il gagne rapidement les quartiers dans lesquels il sait pouvoir trouver sa nourriture qu'il partage avec les membres de la compagnie.
Ce secteur, d'une surface comprise entre cinq et trente hectares environ, sera délaissé dès que les ressources seront épuisées ou deviendront moins attractives. En opportuniste, il recherche alors un autre endroit plus à sa convenance.
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Au cours des saisons, les aliments disponibles fluctuent, parfois de façon importante. Aux périodes critiques, le sanglier reste plus longtemps au gagnage, en particulier en fin de printemps, lorsque disparaît progressivement la nourriture herbacée, et au début de l'automne, avant la chute des fruits forestiers. |
Dans les zones riches, comme les cultures de blé et de maïs, il se rassasie d'un trait, sans avoir à s'interrompre. En revanche, à d'autres périodes ou dans des milieux plus pauvres, il doit se déplacer fréquemment.
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